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Hohoho, we say heyheyhey
1 juin 2008

E S C A P E !

IMG_1856Metamorphosis - Philip Glass
Ces journées sont monotones à Paris, le ciel est menaçant, la pluie tombe quelques secondes puis s'arrête : elle ne sert à rien. J'aime Mathieu Almaric dans Un conte de Noël, parce qu'Arnaud Desplechin est un réalisateur fou et que ces films sont plus magnifiques les uns que les autres. J'en ai marre de cette ambiance, des non-dits entre nous, des sous-entendus et de nos disputes qui nous séparent. Je regrette bien évidemment cette excesivité qui fait mon caractère et pourtant je suis incapable de me contrôler. J'ai envie d'avoir mon nouveau Dinh Van au poignet demain, d'être à Chaillot à 19h30 lundi pour ce concert qui a l'air tout simplement magnifique. Et puis il y a ces questions ? Est-ce que j'arrête le conservatoire ? Est-ce que je ne fais que de la musique d'ensemble ? Vais-je regretter ? Cela va t'il me manquer ? Je n'arrive plus à jouer, mon audition est samedi je n'ai pas touché à ma flûte depuis trois semaine. Je pense beaucoup à nous, je cherche à savoir ce que l'on va devenir, si tout va bien aller comme on ne cesse de me répéter. Je rêve de Philip glass en concert samedi soir aussi avec Léonore,  parce que j'en ai des frissons partout à l'idée d'entendre son piano vibrer quelques heures ou minutes. J'ai envie de croire qu'avec Laure c'est reparti comme avant, que tout va aller pour  le mieux (dans le meilleur des mondes ?) et que juillet ensemble sera magnifique... Parce que j'ai peur de perdre Nicolas, de n'être plus qu'un connaissance, de n'être plus qu'une personne quelconque par rapport à tout ce qu'il représente mais après tout je le savais : c'était un pari risqué, et puis je dois m'y habituer, ce sont deux mondes différents. J'aimerais retrouver Louise comme avant, prendre  un verre dans notre habituel café d'Opéra, rire à nouveau à toutes les choses que dit Lauriane et puis ressentir leur amitié à elle et Laetitia envers moi, la même qu'elles ont pour Manon. Mais c'est impossible et c'est en partie ma faute.  Je pense mon temps à fondre en larmes comme ça, pour rien en écoutant Astor Piazzolla ou Philip Glass, une migraine vient frapper constamment mes tempes, le timbre de ma voix devient de plus en plus grave à cause des Camel : je suis totalement perdue, disons-le. Mais je ne sais pas où j'en suis, ou par où commencer ? Dois-je leur dire, m'excuser, avouer mes erreurs ? Ou lui dire, l'appeler et fondre en larmes en lui disant la vérité ? Parce que je passe mon temps à feindre une quelconque joie,  un quelconque bonheur face à ce qui se passe  : mais tout est faux.  Tout comme ces deux gamins qui  nous fesaient des grimaces  aux Parc Monceau, tout comme ces femmes qui fouillaient nerveusement dans un sac. Les photos se déchargent lentement : New-York, Barcelone, Berlin, Montréal, Vancouver, Rome, Florence, Lausanne toutes ces villes que tu parcoures : mais est-ce que tu penses à nous ? Est-ce que tu réfléchis à notre relation qui se détériore un peu plus à chacun de tes voyages ? C'est fou comme tout ce qui nous entoure est éphémère, il y a quelques mois notre amitié semblait parfaite, sans aucunes barrières ni tabou et pourtant... Il a fallu d'un rien pour que ce fossé se creuse. Je suis publiée dans le Noir Sur Blanc, Jorge Semprun est un dieu, Philip Glass et Richard Serra aussi, mon avenir se décide mardi à dix heures, chaque chose en son temps dit-on, et pourtant, on a rien vu passé, ces 10 mois, rien. Un film passe en accéléré dans ma tête à longueur de journée, nos entrevues avec Nicolas me manquent, nos soirées avec vous quatre aussi.

 

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Commentaires
A
J'aimerai savoir comment faire pour que tu retrouve tout ce que tu souhaite mais je ne le sais pas. Donc je ne trouve qu'à te dire que je suis là comme c'est 10dernière année. Notre force reste là :) (l).R*
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